Protection de la montagne

Les lits chauds accueillent par définition un plus grand nombre de touristes que les lits en résidence secondaire dits lits froids (pour leur faible occupation par leurs propriétaires). Un lit chaud et un lit froid d’une catégorie identique (chalet, hôtel, appartement):

• consomment la même quantité de foncier, de m² construit (et donc de ressources naturelles liées à la construction), et d’emprise au sol;
• contribuent néanmoins inégalement: les retombées annuelles des lits chauds dans les territoires sont nettement plus élevées que celles des lits froids, tant du point de vue économique que social, par le nombre d’emplois induits.
  Il est ainsi de tous points de vue hautement plus souhaitable de développer des lits chauds.

Les infrastructures comme celles du Club Med allient:

• des durées d’ouverture maximales (de début décembre à fin avril, mais également de fin juin à début septembre pour tous nos nouveaux Resorts – Samoëns, Arcs Panorama, Alpe d’Huez, La Rosière, Tignes...),
• un remplissage très élevé hiver comme été (entre 85 et 95% au lit, et donc globalement à près de 100% à la chambre) grâce à une clientèle nationale et internationale;
• une construction optimisée bénéficiant d’économies d’échelle. Notons effectivement que les grands Resorts que développe Club Med, parfois décriés précisément pour leur taille, présentent des avantages environnementaux par rapport à des logements éclatés (type chalet): les sites intégrés ont une moindre emprise au sol, entrainent moins de mitage du paysage et permettent de mutualiser les infrastructures (routes, réseaux, équipements techniques)
• une formule tout compris qui met les prestations à portée de main, limitant au maximum les besoins de transport local.

De ce fait, elles sont plus "efficientes" sur les plans économique et environnemental. Elles entrainent par m² construit et par lit commercialisé, une moindre artificialisation du foncier et de plus importantes retombées économiques et sociales pour le territoire.

Une attention portée à l’environnement.
Etudes d’impact environnemental: une étude est systématiquement réalisée au démarrage de la conception de tous les projets Club Med, incluant une concertation volontariste avec les populations (présentations publiques, questions réponses); les conclusions sont transmises aux services instructeurs et au public.
L’étude propose au regard de l’impact des projets:

• Un avis sur lequel Club Med s’appuie, faisant évoluer le projet comme cela a été le cas à Tignes (intégration de percées dans l’architecture pour ménager les vues) ou à la Rosière (architecture plus savoyarde comme suggérée par les riverains);
• Des mesures spécifiques de protection environnementales avant, pendant, et après la construction (faune, flore, zone humides...).

 
Conception des bâtiments: la conception des projets Club Med se fait systématiquement en fonction du contexte environnemental, avec notamment un bâtiment qui épouse les courbes de la montagne à Samoëns.
 
Suivi des chantiers: le suivi des chantiers est toujours confié à un écologue indépendant afin d’assurer:

• Une présence régulière sur le site pour surveiller la bonne mise en place des mesures spécifiques imposées par l’étude d’impact.
• Un échange permanent entre l’ensemble des acteurs durant les phases de conception et de construction des Resorts.

Des espaces verts dans le cadre des projets
Dans la mesure du possible, Club Med implante ses Resorts en revalorisant des zones déjà construites avant installation:

• Terrains de sports à Valmorel et aux Arcs
• Parking aérien à l’Alpe d’Huez et à Tignes
• Altiport à La Rosière

Sur ses projets à la montagne, Club Med missionne systématiquement un ingénieur paysagiste spécialisé afin:

• de préserver les essences et sujets existants en développant la biodiversité
• de concevoir un projet en adéquation avec l’environnement existant
• d’améliorer le paysage existant notamment à la Rosière, en réintroduisant de la terre et des végétaux dans des zones appauvries.

Construction réalisées /en cours:
Club Med a décidé d’aller au-delà de la conformité à la règlementation (déjà particulièrement exigeante quand elle s’applique à construction en montagne du fait des contraintes liées à l’altitude) en visant la certification systématique de ses constructions dans le monde et spécifiquement dans les Alpes, et en s’appuyant sur les normes environnementales les plus exigeantes avec le Bureau BREEAM. La question environnementale est au centre de chacune des décisions de programmation et d’exécution, pour atteindre des certifications reconnues, comme le témoigne le tableau: