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En Éthiopie, la culture de la danse et de la musique est indissociable des moments importants de la vie. D’une part, on trouve une musique liturgique, notamment pendant les cérémonies religieuses orthodoxes. Si vous êtes matinal, le dimanche à Lalibela, vous pourrez assister à un service religieux. À cette occasion, vous constaterez que dans chaque église, un cercle de sièges est disposé autour d’un gros tambour appelé Kabaro, qui sert à animer la cérémonie, il est généralement accompagné de chants. Il y a aussi la musique et les danses traditionnelles portées par les troubadours, ou azmari, telles que l’eskista, qui accompagnent les moments forts de la vie : mariage, naissance, etc. C’est une danse où seuls les mouvements d’épaules marquent le rythme sur une musique produite par les claquements de mains et le massinko, sorte de violon éthiopien. D’ailleurs, si vous êtes invité dans la danse, il est d’usage de ne pas refuser. Le fukara, quant à lui, est une sorte de chant guerrier qui glorifie les êtres et leurs exploits. Il est chanté les armes au poing par les guerriers pour défier l’ennemi et montrer leur courage. D’autres types de chants sont très présents dans la culture éthiopienne, comme le musho ou le lesko qui accompagnent les funérailles. Ils servent à exprimer la douleur, ainsi que les louanges au défunt au travers de lamentations. D’autre part, lors de votre voyage culturel en Éthiopie, vous découvrirez une musique moderne insolite, « l’éthio-jazz », née de l’alliance du jazz et des musiques traditionnelles éthiopiennes au cours des années 1960, dans les discothèques d’Addis-Abeba. Son créateur Mulatu Astatke est connu dans le monde entier pour son travail autour du jazz.